Alain Bosquet, poète.

« Relis-toi sept fois avant d’écrire. »

Né à Odessa le 28 mars 1919, Alain Bosquet (de son vrai nom Anatole Bisk) a passé sa jeunesse à Bruxelles. Il s’est engagé dans l’armée américaine en 1942. Installé définitivement à Paris en 1951, il a collaboré à Combat, au Monde, au Figaro et à plusieurs maisons d’édition.

Romancier (Un homme pour un autre, Lettre à mon père qui aurait eu cent ans, Les Solitudes) et poète (Je ne suis pas un poète d’eau douce), il reçoit le Grand prix de poésie de l’Académie française en 1968. Naturalisé en 1980, il a fondé la revue Nota Bene et a été membre du jury Renaudot. Il est mort à Paris le 17 mars 1998. Dès l’année suivante, un prix de poésie en sa mémoire voit le jour.

« Je veux qu’on me creuse trois tombes : une pour mon corps, une pour mon âme, une pour mes mots. »

Bibliographie

La grande éclipse, 1952
Maître objet, 1962
En compagnie de Marcel Arland, 1973
Notes pour un pluriel, 1974

« Poète? Nouveau-né à tout âge. »

Le livre du doute et de la grâce, 1977
Lettre à mon père qui aurait eu cent ans, 1987